Le boom des petites communes périphériques de Rennes

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Avatar Hélène BERTIER Hélène Bertier

le 14 décembre 2018

[ mis à jour le 12 juillet 2023 ]

SOMMAIRE

La ligne B du métro rennais devant ouvrir en 2020, les villes de la périphérie se préparent au boom démographique qu’elles risquent bien d’essuyer pour l’occasion. Le tracé reliera Saint-Jacques-de-la-Lande, au Sud-Ouest, à Cesson-Sévigné, au Nord-Est. Il desservira des quartiers en cours de développement comme La Courrouze et ViaSilva, la gare SNCF du centre de Rennes, les centres commerciaux (Cleunay-Boulevard, Colombia, Les Trois Soleils), la faculté de droit et le campus universitaire.

Les prix ayant connu cette année une envolée fulgurante sur la métropole (+11% dans l’ancien), de plus en plus de ménages perçoivent l’opportunité d’investir en périphérie rennaise comme une solution de choix. Et en effet, il semble plus que jamais pertinent de s’intéresser à ces communes dites « périurbaines », à l’identité souvent encore rurale, qui développent leur urbanisme, leur économie et leur offre culturelle comme jamais.

L’objectif ? Gagner en attractivité tout en préservant une urbanisation douce et adaptée au paysage comme aux attentes des habitants. Si l’équation n’est pas toujours évidente à résoudre, les municipalités s’y attellent avec soin, et semblent parvenir la plupart du temps à des consensus satisfaisants. En témoigne cette vague de construction qui touche, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, quasiment toutes les villes de première et seconde couronne rennaise.

Et témoin de la qualité de ces constructions, deux d’entre elles se sont vues remettre des récompenses par la FPI, "Convergences" à Chantepie pour son côté innovant et pour sa mixité fonctionnelle, l’autre, à Cesson-Sévigné, pour son adéquation avec les attentes du public.

Une résidence primée à Cesson-Sévigné : 648 logements livrés en juin 2019

Près de la Rigourdière, à Cesson-Sévigné, à l’Est de Rennes, 648 logements vont sortir de terre d’ici juin 2019. Le projet, nommé Wavy, a remporté le prix GRDF du grand public, une récompense attribuée dans le cadre du concours régional des Pyramides d’argent 2018, organisé par la Fédération régionale des promoteurs immobiliers.

« Le prix du grand public contribue à la notoriété des parties prenantes et leurs partenaires (la FPI, les promoteurs participants au concours et GRDF) auprès des futurs acquéreurs et des métiers du monde de l’immobilier. GRDF souhaite récompenser par ce prix les projets qui répondent le mieux aux attentes du grand public suivant les critères de sélection comme l’architecture, le design et l’intégration dans l’environnement, le confort du logement et le système énergétique. »
Le groupe Launay, responsable de l’aménagement du lotissement Wavy

C’est que cette résidence va émerger en plein cœur du nouveau quartier du Haut-Grippé, et qu’en ce sens, « Elle est l’amorce de la requalification de la zone de la Rigourdière avec Carrefour qui va s’agrandir, la future salle polyvalente et le réaménagement de la voirie », a indiqué François-Éric Godefroy, l’adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du patrimoine immobilier à Cesson.

Développé sur deux bâtiments, le projet primé s’adressera à deux types d’acquéreurs. La résidence de standing comptera 44 appartements du studio au quatre pièces, et la seconde, d’aspect similaire, offrira 38 logements sociaux. « Il n’y a pas de distinguo au niveau architectural », a certifié l’adjoint à l’urbanisme.

Les façades dessinent une architecture toute en courbes qui devrait fondre élégamment la résidence dans le paysage, d’autant que ses concepteurs l’ont voulue comme un belvédère surplombant la cité cessonnaise et la Vilaine. Le maire de Cesson-Sévigné, Albert Plouhinec, rappelle « que le projet a été revu et corrigé par la majorité actuelle afin de développer dans la commune un urbanisme arboré dans la tradition de notre cité-jardin. Wavy en est un exemple emblématique. Ce prix GRDF du grand public valide notre choix ».

Répondant aux critères de la certification RT 2012 -10 %, le projet à tout pour plaire. Même ses prix sont attractifs, allant de 150 000 € pour un T1 à 285 000 € et plus pour un T4. Un réaménagement de la voirie avec piste cyclable et passerelle piétonne permettra à l’ensemble d’être relié au centre-ville. Et certainement de booster le dynamisme comme l’attractivité du secteur.

Un méga centre commercial à Pacé

Mettant fin à cinq années de bataille judiciaire, le conseil d’Etat vient d’autoriser la construction du méga centre commercial à ciel ouvert à Pacé, au Nord-Ouest de Rennes. Le projet, nommé Open Sky, a été conçu comme un « retail park », une sorte de promenade commerciale à ciel ouvert déroulée sur 40.000 m² dont 26 500 m² de surface commerciale. Il prendra place dans la zone commerciale des Touches, à côté du magasin Ikea.

Pour la ville de Pacé et la métropole de Rennes, il s’agit d’un véritable soulagement. Le centre commercial est inscrit depuis 1994 dans le schéma directeur, les pouvoirs publics locaux ayant souhaité de longue date développer le commerce dans la zone des Touches à Pacé, afin de « rééquilibrer le commerce au profit du Nord et de l’Ouest » .

Territoires et développement, l’aménageur métropolitain de la zone, avait acheté les terrains nécessaires à la construction du centre commercial, et le projet n’attendait plus que ce feu vert. Cette décision du conseil d’État est donc arrivée « comme un cadeau de Noël » aux pieds du maire, selon ses propres dires, et bien que le projet continue de susciter l’ire des élus et citoyens écologistes ou Insoumis. Ceux-ci, préoccupés par son emplacement sur la ceinture verte de Rennes, et par le danger qu’il pourrait représenter pour les commerces de proximité, tentent encore de s’opposer au projet, mais il est aujourd’hui bel et bien validé.

Ce centre commercial XXL devrait compter 35 à 40 boutiques, 5 restaurants, et 1 400 places de parking. Pensé sur le modèle d’une « promenade commerciale et attractive » en forme de rhizomes, « surplombée d’une couverture légère et cristalline en ETFE » , l’Open sky permettra aux consommateurs de faire leur shopping en déambulant, et en restant à l’abri. Son ouverture est prévue d’ici 2022.

Chantepie change de visage ! Plusieurs nouveaux quartiers sortent de terre

De nouveaux quartiers font progressivement leur apparition dans le paysage de Chantepie, au Sud-Est de Rennes. Programmés sur une dizaine d’année, les projets vont continuer d’émerger, et de consolider l’urbanisme et la vitalité de la commune.

Le Val Blanc accueillera-t-il de nouveaux équipements métropolitains ?

Un centre des congrès et une salle de spectacle verront-ils le jour au Val Blanc ? La réflexion est toujours en cours. En concertation intercommunale sur ce sujet, les élus de Chantepie, Vern, Nouvoitou et Rennes Métropole s’interrogent sur l’opportunité d’un tel projet au Val Blanc.

Pour le moment, trois sites sont encore en lice pour accueillir le futur équipement métropolitain : Chantepie, le Parc-Expo de Bruz et ViaSylva, à Cesson-Sévigné. Le terrain au Val Blanc est situé près de la station de métro de la Poterie, en bordure de rocade, et Rennes métropole est propriétaire du foncier. Autant d’atouts qui peuvent permettre de jouer en faveur de la commune. « Chantepie a une opportunité d’accueillir un rayonnement plus grand que la métropole avec une bretelle vers la 4 voies. Il faut un rééquilibrage au sein de la Métropole », a estimé son maire, Grégoire Le Blond.

Les délibérations doivent encore se poursuivre, et la décision sera rendue courant 2019.

Le programme Convergences : un nouvel écoquartier à Chantepie

Situe à l’entrée Ouest de Chantepie, à proximité immédiate du centre-ville, Convergences se veut un nouveau quartier éco-responsable et axé sur la mixité d’usages. Il sera constitué de commerces, de bureaux et de logements. Ce programme a reçu, au printemps dernier, deux Pyramides d’argent, qui lui ont été décernées par la FPI pour son caractère innovant et sa mixité fonctionnelle.

Étalé sur 1,5 hectares, ce projet très ambitieux devrait donner une toute autre allure au quartier. Il prévoit :

Et,grande première dans le grand Ouest, le programme a été conçu en BIM (Building Information Modeling, un système de modélisation 3D qui révolutionne la façon dont les bâtiments, les infrastructures et les réseaux techniques sont planifiés, conçus, créés et gérés).

L’ensemble du quartier bénéficiera d’un réseau de chaleur reposant sur une boucle énergétique combinant l’utilisation d’huiles de recyclage et une chaudière au gaz naturel en appoint. Grâce à ce dispositif, les habitants et usagers profiteront d’un haut niveau de confort thermique même en cas de froid extrême. Ce système permettant également de co-générer une production électrique, il alimentera les parties communes et contribuera à réduire le niveau global des charges.

Le Bocage citadin, un nouvel écoquartier prévu pour accueillir 900 logements au fil des ans

À l’Est de la commune, au sud des Neuf Journaux, le nouvel écoquartier du Bocage citadin constitue la dernière phase d’aménagement de la ZAC des Rives du Blosne. Le 19 septembre, la commune et le groupe Launay, le promoteur immobilier et aménageur urbain responsable du projet, ont réuni tous les acteurs du projet pour la pose symbolique de la première pierre.

À terme, le projet prévoit la construction de 900 logements, qui seront à proximité d'un nouveau groupe scolaire et d'équipements commerciaux et associatifs.

« Les différents chantiers seront étalés dans le temps, car les services doivent suivre l'arrivée des habitants. Tous les dix-huit mois, nous lancerons une nouvelle consultation. »
Grégoire Leblond, maire de Chantepie

Sur une emprise foncière d'environ 12 000 m², un premier lot de 62 logements devra voir le jour fin 2019 : 52 en collectifs (projet Westwood) et 10 en maisons individuelles (projet Cosy Garden), du T2 au T5. « 30 % des collectifs et 40 % des maisons individuelles sont déjà réservés » , a annoncé Franck Launay, le président du directoire du Groupe Launay. « Ce projet représente un coût 13 millions d'euros pour le groupe, de l'argent investi dans l'économie locale », souligne le maire.

En juin, 144 logements ont été attribués pour un deuxième lot à dominante de grands logements.
L’objectif du maire ? Favoriser la diversité, la mixité, et « fixer » les habitants : « On veut accueillir des familles. Cela permettra aux locataires de devenir propriétaires dans la commune », a-t-il déclaré.

Un nouveau cheminement piétonnier, partant du Belvédère pour longer le ruisseau du Blosne sur tout le territoire du Bocage citadin jusqu’aux Neuf-Journaux, sera aménagé courant 2020. Ce ruisseau, qui était totalement caché dans les ronces et les bosquets, connaîtra ainsi une nouvelle vie. Un parcours sportif sera également aménagé, et débouchera sur ce chemin. Par ailleurs, une coulée verte partira de la Poterie et arrivera au bois de Sœuvre.

Une manière de faire l’habitat qui permet de répondre aux besoins en matière de densification, mais qui «garantira le respect de l'intimité des résidents avec en surface des espaces de verdure, de promenades, de loisirs et des parkings souterrains », a assuré Benjamin Thébault, l’architecte gérant de l'atelier bAAt architecture, en charge du projet.

Un quartier mixte aux Loges et Logettes

La zone des Loges-Logettes, contiguë à la ville de Rennes, correspond à l’entrée Ouest de Chantepie. La dernière révision du PLU distingue ainsi la Porte des Loges : « Elle représente la principale porte de Chantepie, puisqu'il s'agit de l'entrée dans la commune depuis Rennes. » Le projet ? Créer un quartier mixte mêlant logements, bureaux et commerces. Lieu de transit important, du fait de sa géolocalisation, le maire souhaite cet endroit devienne un « vrai quartier », « que ce ne soit pas une zone purement commerciale ».

Se développant sur 3 hectares, le projet accueillera 6 000 m² de bâtiments neufs, dont 80 % répondront au transfert d'enseignes existantes, « conformément au Scot (Schéma de cohérence territoriale) », voté par les élus du Pays de Rennes le 29 mai 2015, qui bâtit un « rééquilibrage des zones commerciales dans le pays de Rennes », a tenu à préciser le maire, Grégoire Le Blond. Le complexe commercial sera créé sur la parcelle dite « GMR », celle des anciens Groupements maraîchers rennais (qui s'étaient implantés dans la commune en 1957).

En parallèle, l’ancien terrain de la STEF, récemment vendu, prévoit d’accueillir 300 et 350 logements en plusieurs tranches. L’ancienne ferme située sur le terrain va être réhabilitée par le groupe Giboire, avant d’être rétrocédée à la commune pour devenir un espace public, dont la destination reste à préciser.

Par ailleurs, la commune étant propriétaire du terrain d’en face, elle compte le vendre pour accueillir un autre projet de logements, de commerces et de bureaux, sans qu’on en sache plus aujourd’hui. C’est dire si la municipalité souhaite procéder à un renouvellement global de la zone. Cerise sur le gâteau, Rennes Métropole prévoit la création d’une bretelle d’accès pour permettre au futur quartier de rallier directement la 4 voies.

Le nouvel Intermarché, près de la mairie, intégrera un parking et des logements

L’Intermarché de Chantepie va déménager à proximité de la mairie, et la place des Marelles sera rénovée. D’après les informations communiquées, le futur Intermarché devrait comprendre des logements au-dessus de l’espace commercial, et un parking en sous-sol. La station essence et les locations de camions qui étaient sur place partiront au quartier des Quatre vents.

Deux nouveaux complexes cinéma à Bruz et Vern-sur-Seiche

Le Cinéville de Colombier, à Rennes, va déménager. Deux nouveaux complexes cinéma vont se construire prochainement au Sud de Rennes, à Vern-sur-Seiche et à Bruz.

3000m², 6 salles et 10 000 séances pas an à Bruz

Bruz accueillera son Cinéville derrière sa gare, dans le quartier du Vert-Buisson. Sur 3000 m², les usagers auront accès à six salles, qui proposeront près de 10 000 séances par an. Le chantier de terrassement a démarré en juillet, et les travaux de construction en septembre, pour une ouverture prévue « fin avril » 2019, d’après explique Yves Sutter, président de la Soredic et directeur général de Cinéville. En sus, 300 places de parking seront réparties sur plusieurs espaces publics situés à moins de 200 m du futur cinéma (dont 150 sur le nouveau parking créé, à proximité de la salle multisports du Vert-Buisson).

Les spectateurs seront accueillis dans « un hall de plus de 300 m² », dans lequel sera installé un salon lounge. Toutes les salles seront équipées de projecteurs numériques (permettant notamment la diffusion de films en 3D), d’écrans géants (jusqu’à 140 m² de surface), ainsi que d’une installation sonore de haut niveau. L’ensemble du bâtiment sera de plain-pied « sans marches, ni dénivelé », donc accessible aux personnes à mobilité réduite. Des boucles magnétiques et un système d’audiodescription permettront aux personnes malentendantes et malvoyantes d’assister aux séances.

10 000 séances par an, cela signifie une explosion de l’offre cinématographique sur la commune, environ « vingt fois plus de séances » qu’actuellement.

Un grand complexe ludique à Vern : cinéma, trampoline, restaurants et plaine de jeux

À Vern, l’installation du nouveau cinéma est prévue au Val d’Orson. Et ce ne sera pas tout. « Outre le cinéma, s'y installeront la plaine de jeux pour enfants Loopiland, le complexe de loisirs indoor Level 3, le Trampoline center et plusieurs restaurants », annonce Yves Sutter, le président de la Soredic et directeur général du Cinéville. C’est donc un grand complexe ludique qui jouxtera la zone commerciale du centre Leclerc et les immeubles tertiaires, dès juin 2019.

Étalé sur 8 400 m², le projet du cinéma intégrera lui-même d'autres activités :

La clientèle du cinéma bénéficiera de 1 300 places de stationnement mutualisées, dont 290 qui seront créées par Cinéville.

Les deux cinémas à Vern et Bruz entendent « jouer la complémentarité ».

Une quinzaine de films seront à l’affiche chaque semaine, soit dans les deux cinémas à la fois, soit dans l’un ou l’autre : « La capacité globale de programmation équivaudra à celle d’un complexe de neuf salles », résume Cinéville. Et pour insister sur la complémentarité de l’offre, « des abonnements communs seront possibles ».

Cinéville va répartir « une quinzaine de salariés » entre les établissements de Bruz et Vern-sur-Seiche, a annoncé Yves Sutter, précisant qu’« Une partie des postes sera pourvue par le transfert des employés du Cinéville-Colombier de Rennes. » Les salles du Colombier, au centre de Rennes, « fermeront fin juin », au moment de l’ouverture du multiplexe de Vern.

Pour Yves Sutter, « il s’agit d’une opération de rééquilibrage des équipements cinématographiques au sein de l’agglomération rennaise ». En fermant les salles du Colombier et en ouvrant les établissements de Bruz et Vern, « Cinéville recentre son activité rennaise sur le Sud de la métropole ». Fin 2019, le Pays de Rennes comptera donc 54 salles : 21 salles sur Rennes et Cesson-Sévigné, 19 salles au Nord (La Mézière, Acigné, Betton, Liffré, Romillé, Saint-Aubin-du-Cormier) et 14 salles au sud (Bruz, Vern-sur-Seiche, Chartres-de-Bretagne et Châteaugiron).

Le quartier gare fait peau neuve à Corps-Nuds

Au printemps prochain, Corps-Nuds débutera l’aménagement de la gare et son secteur. Le quartier fera peau neuve d’ici la fin de l’année 2020.

« Il y aura un réaménagement des abords de la gare. On y programme la construction d’un parvis, d’un petit parc paysager et d’un parking relais avec un dépose-minute. Les quais de bus se trouveront au débouché du chemin piétonnier. En face de la gare, il y a un programme de seize logements et une bâtisse qui doit faire l’objet d’une réhabilitation. »
Thomas Prigent, responsable d’opération de l’aménageur Territoires
© Quoique [CC BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], from Wikimedia Commons / Date de l’image : mai 2014

Deux projets immobiliers ont été annoncés sur la zone :

On pourra accéder aux logements par le Nord via une rue intérieure. Ils disposeront tous de places de stationnement privées, dont certaines en sous-sol. L’allée piétonne menant à la gare depuis la ZAC sera conservée. De plus, « Devant la gare, sur le boulevard, un plateau permettra de faire cohabiter, bus, voitures, piétons, vélos et tracteurs », a précisé le maire, Alain Prigent. L’itinéraire du bus sera également repensé en conséquence : il descendra le boulevard de la Gare jusqu’à la gare, empruntera le boulevard Mitterrand pour aller chercher les habitants des Grands-Sillons, puis retournera au centre-bourg par la rue des Loisirs, avec un arrêt à la MJC.

Un emplacement pour un commerce a aussi été anticipé. Les travaux pourraient démarrer au printemps prochain, pour une livraison prévue fin 2020.

Enfin, le maire a fait une annonce fort attendue quant au devenir de la MJC et de la Hurberdière. Elles ne seront pas rénovées, mais détruites. « Il va y avoir du changement dans ce secteur car on a décidé, mardi, la destruction de la salle de La Huberdière. » La commune s’orienterait donc vers la construction d’un complexe englobant MJC et salle polyvalente.

Côté trains, le maire s’est réjoui des nouvelles. « Les travaux d’aménagement et la réhabilitation de la ligne TER dans le secteur sont inscrits dans un planning global. Les travaux de réhabilitation de la ligne sont prévus pour débuter en mars 2019, d’abord les quais, puis la voie, pour une livraison en septembre 2019 ». Ces travaux sur les voies, en sus du réaménagement du quartier gare, devraient permettre à Corps-Nuds de poursuivre un développement urbain soutenu et pertinent au regard de son inscription dans l’agglomération.

Urbanisme en tension à Chartres-de-Bretagne

Une foule de projets immobiliers a été présentée aux élus de Chartes-de-Bretagne, près de Rennes, par leurs différents promoteurs, lors du conseil municipal du lundi 10 décembre. Au total, 9 bâtiments et 18 maisons de ville pourraient voir le jour sur les prochaines années à Chartres-de-Bretagne.

© Ville de Chartres-de-Bretagne

Trois immeubles de bureaux au Parc de la Conterie

À la Conterie, sur une surface totale de plancher de 5 541 m², ce sont 3 immeubles de bureaux de trois étages qui pourraient s’ériger. « Ils auront la même géométrie que les bâtiments voisins », a précisé un architecte.

150 places en aérien ou en rez-de-chaussée ont également été prévues. « Cette tranche est l’avant-dernière, il ne restera que celle en face de la piscine », a prévenu Alain Miclard, adjoint à l’aménagement.

Deux îlots de logements au Parc de la Ferrière

Après les îlots C2 et C3 (46 logements au total), qui sont déjà en cours de construction et préfigurent le futur lotissement au Sud de la ZAC de la Conterie, le groupe Launay a dévoilé ses nouveaux projets de logements. Toujours en accession libre, les îlots C4 et C5, conçus par des architectes différents, présenteront les mêmes caractéristiques : 23 logements chacun, sur deux étages à l’Ouest, au plus près des maisons riveraines, « pour préserver l’intimité pavillonnaire », et sur trois étages à l’Est.

Au total, les deux bâtiments comprendront onze T2 ( entre 40 et 46 m² ), onze T3 ( entre 59 et 63 m² ) et un T4 de 80 m². Chaque logement bénéficiera d’une double orientation, et d’une accessibilité au personnes à mobilité réduite : « les acquéreurs peuvent demander une adaptation en fonction du handicap », a même précisé la responsable du groupe Launay. Les îlots prévoient aussi des places de stationnement : une quarantaine en aérien, idem en sous-sol.  

David Le Borgne, adjoint aux travaux et à l’environnement pour la mairie de Chartres, a souhaité connaître le mode de construction employé, et insisté pour obtenir un descriptif précis des matériaux utilisés. S’appuyant sur la récente délibération et les principaux axes du plan climat de la métropole, l’élu a interpellé le constructeur pour s’assurer qu’il comprenne les impératifs retenus dans la politique urbanistique de la ville :

« La collectivité s’est engagée dans une politique de développement durable pour laquelle elle est reconnue. Alors, à chaque fois qu’un nouveau programme immobilier viendra sur notre territoire et que ce dernier ne respecte que très peu les engagements du plan climat, je m’insurgerai. »
David Le Borgne, adjoint aux travaux et à l’environnement pour la mairie de Chartres

D’autres élus ont tenu à rappeler les priorités de la commune et de la métropole en matière d’écologie. Philippe Bonnin a également souhaité être informé des modes de construction et matériaux employés, et Georges Reboux, conseiller municipal, a regretté le manque d’énergies renouvelables sur ces bâtiments.

18 maisons aux Portes de la Seiche

Au bord du parc des loisirs, un projet de 18 maisons avec trois typologies différentes a été présenté.

  1. 8 maisons en lots denses régulés, des T5 en double mitoyenneté de 100 m², sur des terrains de 178 à 245 m², pour un prix fixé à 200 000 €
  2. 6 maisons en accession libre, des T5 en simple mitoyenneté de 105 à 110 m², sur des terrains de 262 à 290 m²
  3. 4 maisons en accession libre, des T5 de 110 m², sur des terrains de 279 m² à 474 m², avec garage, pour un prix de 275 000 €

Toutes les maisons devraient bénéficier de deux places de stationnement. « La viabilisation est prévue en septembre 2019 », a annoncé Alain Miclard.

Quatre collectifs de plus sur la ZAC

Plusieurs collectifs, plutôt conséquents, ont également été présentés.

« Nous avons recherché une variété des volumes pour une meilleure intégration dans l’environnement et offrir des vues sur le parc », a indiqué le promoteur pour justifier la typologie diverse des bâtiments. Tous les logements disposeront de deux places de stationnement.

Acigné construit comme jamais

Acigné a entrepris un vaste chantier d’urbanisme assez inédit sur la commune, destiné à accueillir plus d’un millier de nouveaux habitants. Le visage de la ville, qui a commencé de se redessiner depuis plusieurs années, devrait donc continuer de se transformer de manière considérable sur la prochaine décennie.

Finalisation aux Champs-Botrel

Sur un terrain de 7 000 m², c’est un parc de près de 400 logements qui devrait sortir de terre dans les quatre ans à venir. Prévoyant d’accueillir à terme environ 1 000 nouveaux habitants, dont la moitié en collectifs, la ZAC du Champs-Botrel se termine. Elle est se compose essentiellement de logements locatifs sociaux, et d’autres en accession libre. 50 logements seulement restent à construire, et leur livraison devra se faire au plus tard en 2022.

L’ensemble comprendra une proportion de logements accessibles. Une douzaine de logements locatifs sociaux et 16 logements pour personnes en situation de handicap viendront finaliser la ZAC, et un accueil de jour pour des personnes en situation de handicap sera également ouvert.

La construction se poursuit au Botrel 1

Lancée en 2016, la ZAC du Botrel 1 commence à sortir de terre. La première commercialisation est en cours depuis janvier 2018. Pour le moment, ce sont 28 lots qui sont proposés en accession libre. Le programme comprendra à terme :

Les livraisons devraient toutes se faire au plus tard en 2021.

Réhabilitation de la ferme de Joval

La vieille grange de la ferme de Joval devrait renaître de ses cendres dès 2019. Elle va faire l’objet d’une rénovation, qui devrait lui permettre d’accueillir un pôle création, qui réunira des associations de loisirs créatifs et une résidence d’artiste, entre autres affectations possibles. Une construction est également prévue autour du bâtiment, qui pourrait devenir le nouvel emblème culturel de cette commune en plein développement.

[ En Résumé ]

Les prix ayant connu cette année une envolée fulgurante sur la métropole (+11% dans l’ancien), de plus en plus de ménages perçoivent l’opportunité d’investir en périphérie rennaise comme une solution de choix. Et en effet, il semble plus que jamais pertinent de s’intéresser à ces communes dites « périurbaines », à l’identité souvent encore rurale, qui développent leur urbanisme, leur économie et leur offre culturelle comme jamais.
L’objectif ? Gagner en attractivité tout en préservant une urbanisation douce et adaptée au paysage comme aux attentes des habitants. Si l’équation n’est pas toujours évidente à résoudre, les municipalité s’y attellent avec soin, et semblent parvenir la plupart du temps à des consensus satisfaisants. En témoigne cette vague de construction qui touche, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, quasiment toutes les villes de première et seconde couronne rennaise.
Et témoin de la qualité de ces constructions, deux d’entre elles se sont vues remettre des récompenses par la FPI, "Convergences" à Chantepie pour son côté innovant et pour sa mixité fonctionnelle, l’autre, à Cesson-Sévigné, pour son adéquation avec les attentes du public.

SOURCES
  • « Immobilier. À quoi ressemblera Chartres-de-Bretagne demain ? » - Ouest-France.fr, 11/12/2018
  • « École, commerces, logements… Chantepie va changer de visage », par Nicole Conquer - Ouest-France.fr, 07/12/2018
  • « Près de Rennes. Cinéma, laser game, trampolines... bientôt à Vern-sur-Seiche » - Ouest-France.fr, 05/12/2018
  • « Près de Rennes. Feu vert pour le méga centre commercial Open Sky » - Le Télégramme.fr, 05/12/2018
  • « Loisirs. Six salles, 991 places... Plongée au cœur du futur Cinéville de Bruz » - Ouest-France.fr, 03/12/2018
  • « Acigné, une bourgade qui grossit et qui se projette vers l’avenir… », par Nicole Conquer - Ouest-France.fr, 09/11/2018
  • « Pose de la première pierre au Bocage citadin » - Ouest-France.fr, 21/09/2018
  • « Secteur gare. Un an pour faire peau neuve à Corps-Nuds » - Ouest-France.fr, 26/06/2018
  • « Cesson-Sévigné. La résidence Wavy primée pour sa conception » - Ouest-France.fr, 03/04/2018
  • « A Chantepie, 255 logements vont être construits », par Nicole Conquer - Construction Cayola.com, 19/06/2017
  • « Un quartier mêlant habitat et commerce aux Loges-Logettes » - Ouest-France.fr, 18/05/2016
  • « BIM : Building Information Modeling » - Autodesk.fr
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