*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
Ce vendredi, lors du Conseil des ministres, Guillaume Kasbarian, présentera son projet de loi visant à endiguer la crise du logement.
Parmi les dispositions proposées, la suppression du bail à vie en logement HLM. Dans le viseur du Ministre, les locataires dépassant le plafond de ressources actuellement requis, possédant un patrimoine ou encore les quotas de logements sociaux des communes. Focus...
Une application systématique du surloyer
Actuellement, les locataires excédant le plafond de 20% doivent payer un surloyer. La nouvelle proposition du Ministre supprime cette tolérance, instaurant un surloyer dès le premier euro excédentaire. Si cette limite est dépassée deux années consécutives, le bail sera rompu avec un préavis de dix-huit mois, sauf pour les personnes âgées ou handicapées.
Une prise en compte du patrimoine
Le ministre propose également d'intégrer le patrimoine dans l'évaluation des ressources. Ainsi, un couple avec deux enfants à Paris paierait un surloyer à partir de 5 700 euros de revenus mensuels, et risquerait une résiliation de bail s'il dépasse 8 700 euros par mois sur deux ans.
Le projet de loi prévoit toutefois de maintenir les conditions actuelles pour certaines catégories de la population, notamment les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes handicapées.
En plus de ces changements, le gouvernement envisage de simplifier les procédures administratives pour accélérer la construction, offrir de nouveaux outils aux maires, stimuler l'investissement dans le logement abordable sans toutefois proposer de dispositif fiscal incitatif pour les particuliers.
Une autre proposition du projet de loi concerne les quotas de logements sociaux. Aujourd’hui, la loi contraint les villes à disposer de 20 à 25% de logements HLM.
Avec la réforme, si les communes affichent moins de 10 points de retard sur leurs objectifs, les maires pourront intégrer dans ces quotas jusqu'à un 1/4 de logements intermédiaires, dont le mètre carré coute environ 2 fois le prix d’un HLM.
“Chasse aux pauvres” pour les associations de locataires HLM
Les cinq principales associations de locataires HLM ont fustigé le projet, le qualifiant de « chasse aux pauvres ». Ils craignent que les mesures ne mènent à l'expulsion de locataires qui, bien que dépassant les plafonds de ressources, pourraient ne pas avoir les moyens de se loger convenablement sur le marché libre, compte tenu de la crise du logement actuelle et des prix élevés.
Le CNH, qui rassemble divers acteurs du secteur du logement (associations professionnelles, bailleurs sociaux, élus, associations de locataires...), a majoritairement voté contre le projet, bien que ce vote n'ait qu'une valeur consultative.
Le soutien du premier Ministre et de la Cour des Comptes
D'autre part, certaines voix dans le secteur du logement soutiennent que les changements proposés pourraient contribuer à une redistribution plus équitable des logements sociaux.
Parmi les supporters, le Premier ministre Gabriel Attal, qui annonçait en janvier la nécessité de créer un "choc d’offre" pour mieux répondre aux besoins des classes moyennes. De plus, le projet de loi s’aligne sur les recommandations de la Cour des comptes qui a longtemps préconisé la fin des baux à vie dans le secteur social, une mesure vue comme un moyen d'optimiser l'utilisation des logements HLM.
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