*Document non contractuel. Voir conditions en agence
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Notre comparatif neuf/ancien
Un jeune couple souhaite devenir propriétaire d’un T3 situé en zone A.
Ils possèdent 1 850 € de revenus chacun et un RFR de 35 000 €
Acheter un logement neuf
T3 330 000 €
Frais de notaire 6 600 €
Apport de 10% 36 000 €
Cuisine 5 000 €
Coût total
336 600 €
Emprunt
307 600 €
PTZ
112 500 € à 0%
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 271€/mois
Acheter un logement ancien
T3 260 000 €
Frais de notaire 20 800 €
Apport de 10% 28 000 €
Coût total
280 800 €
Emprunt
252 800 €
PTZ
Non éligible
Taux
3,20%
Durée
25 ans
Assurance
0,25%
Mensualité
1 278€/mois
*Document non contractuel. Voir conditions en agence
Malgré un prix d’acquisition plus bas pour un bien ancien, la mensualité reste identique à celle d’un logement neuf : alors pourquoi ne pas investir dans un bien neuf et profiter de ses nombreux atouts, tels que des frais de notaire réduits, de meilleures performances énergétiques et des garanties constructeur pour un investissement sécurisé et durable ?
La France abrite des millions de logements énergivores classés F ou G au diagnostic de performance énergétique en novembre 2025. Face à cette hémorragie énergétique, des gestes gratuits existent pour limiter les dégâts. Les aides publiques peuvent également couvrir jusqu'à 60 % des travaux d'isolation. Alors que l'hiver arrive à grands pas, voici comment transformer votre intérieur glacial en refuge acceptable.
3,9 millions de passoires thermiques en France
En novembre 2025, 3,9 millions de logements portent l'étiquette infamante F ou G au diagnostic de performance énergétique. Cela représente 12,7 % des résidences principales sur un parc total de 30,9 millions d'habitations. Ces passoires thermiques avalent des quantités astronomiques d'énergie tout en maintenant leurs occupants dans le froid.
Les statistiques de l'Observatoire national de la rénovation énergétique affichent une baisse sur un an du nombre de passoires thermiques d'environ 400 000 logements sortis des radars. Mais l'euphorie doit rester mesurée, car cette amélioration découle en grande partie de reclassements statistiques liés à la réforme du DPE, notamment pour les petites surfaces de moins de 40 m².
Les vrais travaux de rénovation n'expliquent qu'une fraction de ce recul. Le Service des données et études statistiques estime qu'une modification du coefficient de conversion de l'électricité (entrant en vigueur en 2026) pourrait encore faire sortir 700 000 logements du statut de passoire, abaissant le taux à 10,4 %.
La répartition par mode de chauffage révèle des disparités criantes :
Les habitations chauffées au fioul sortent du lot (de manière négative) avec 42 % de passoires thermiques dans leurs rangs.
Le gaz représente 9,1 % du total (993 000 logements), tandis que l'électricité atteint 10,6 % (1,282 million d'unités).
Le bois et les réseaux de chaleur affichent 10,4 % (543 000 logements).
Localement, l'Île-de-France cumule les handicaps avec sa forte proportion de petits logements énergivores. La Bourgogne-Franche-Comté, les Hauts-de-France et la Normandie complètent ce trio de tête, pénalisés par un bâti ancien et une dépendance aux énergies fossiles. Ces régions concentrent les enjeux de rénovation les plus urgents.
Les propriétaires représentent 61 % des habitants de passoires thermiques. Mais la précarité énergétique frappe large : 36 % des Français ont rencontré des difficultés pour régler leurs factures d'énergie en 2025. Le mal-logement thermique ne touche plus seulement les revenus modestes. La classe moyenne subit de plein fouet la double peine du froid et des dépenses excessives.
Comment s'expliquent les déperditions de chaleur ?
Zone de déperdition
Part des pertes
Explication
Combles et toiture
25 à 30 %
L'air chaud monte et s'échappe par le haut
Murs
20 à 25 %
Enveloppe souvent non isolée avant 1975
Fenêtres
10 à 15 %
Simple vitrage et huisseries vétustes
Sols
7 à 10 %
Planchers sur terre-plein ou vide sanitaire
Ponts thermiques
5 à 10 %
Jonctions entre matériaux différents
Cette répartition varie selon l'âge du logement, sa région, ses matériaux de construction. Un pavillon des années 1970 en Île-de-France ne présente évidemment pas le même profil qu'une maison de pierre en Bretagne. Les diagnostiqueurs énergétiques personnalisent chaque analyse. Mais ce schéma général guide les politiques publiques et les priorités de rénovation. L'Agence de la transition écologique s'appuie sur ces pourcentages pour orienter les aides financières vers les postes les plus rentables.
Garder la chaleur : Des solutions immédiates à coût zéro ou minimal
Des gestes simples permettent de gagner quelques degrés précieux sans vider son portefeuille.
1. Bloquer les courants d'air
Un boudin de porte placé au bas des portes coupe net les filets d'air froid.
Des joints adhésifs (5-15 € le rouleau) comblent les espaces entre fenêtre et cadre.
Un tube de mastic silicone colmate les fissures autour des huisseries.
Fermer les volets dès la tombée de la nuit crée une lame d'air isolante.
Les rideaux épais renforcent cette protection.
2. Gérer intelligemment le chauffage
Maintenir 19 °C dans les pièces de vie suffit. Selon l'Ademe, chaque degré supplémentaire grignote 7 % de consommation en plus.
Fermer les portes des pièces non occupées concentre la chaleur dans les espaces utilisés.
Dégager les radiateurs garantit une bonne circulation de l'air chaud.
L'astuce de la bouteille d'eau près du radiateur peut réduire la facture de 10 à 20 % : l'eau absorbe la chaleur puis la restitue progressivement.
3. Optimiser textiles et accessoires
Des rideaux thermiques doublés bloquent les déperditions nocturnes (30-80 € par fenêtre, 20-30 % de pertes vitrées en moins).
Les tapis épais au sol isolent contre la remontée du froid.
Une bouillotte glissée au pied du lit dix minutes avant le coucher transforme les draps glacés en nid douillet.
Superposer les couches de vêtements chez soi permet de baisser le chauffage de 2 °C sans grelotter.
Solutions à moyen terme : petits travaux accessibles
1. Isolation des combles : la priorité absolue
Si vous habitez dans une maison, le grenier constitue le talon d'Achille thermique. L'isolation des combles perdus coûte 20 à 45 € le mètre carré hors aides. MaPrimeRénov' et les CEE apportent jusqu'à 25 € par mètre carré pour les ménages modestes. Le gain énergétique atteint 30 % des déperditions sur une maison ancienne. L'opération prend une à trois journées.
2. Remplacement des fenêtres par du double vitrage
Le double vitrage divise par quatre les pertes thermiques. Une fenêtre PVC standard coûte entre 150 et 400 € hors pose. La main-d'œuvre ajoute 100 à 200 € par fenêtre. Les performances se mesurent par le coefficient Uw : plus il est bas, meilleure est l'isolation.
Un double vitrage courant affiche 1,2 W/m²K. MaPrimeRénov' finance une part variable selon les revenus, et le retour sur investissement s'étale sur huit à douze ans.
3. Film isolant pour vitres : le compromis temporaire
Si vous n'avez pas de double-vitrage ou le budget d'en faire installer, le film isolant transparent coûte entre 5 et 20 € le mètre carré. Cette pellicule adhésive crée une fine couche d'air qui ralentit les échanges thermiques. L'efficacité atteint 20 à 30 % de réduction des pertes vitrées. La durabilité varie d'un à trois ans. Cette solution peut faire office de rustine thermique en attendant le remplacement complet des fenêtres.
Solutions long terme : isolation complète et aides publiques
Seule une rénovation globale transforme une passoire thermique en bâtiment performant. Les aides publiques absorbent une part substantielle de la facture.
1. Isolation thermique par l'extérieur : l'armure complète
L'isolation thermique par l'extérieur enveloppe la maison d'une carapace protectrice. Des panneaux isolants se fixent sur les façades existantes, recouverts d'un enduit ou d'un bardage. Cette technique supprime tous les ponts thermiques des murs tout en préservant la surface habitable intérieure. Le gain énergétique atteint 25 à 30 % de consommation en moins.
En ce qui concerne le financement, la combinaison MaPrimeRénov' et CEE peut couvrir 30 à 60 % du coût total selon les situations. L'éco-PTZ permet également d'emprunter jusqu'à 30 000 € sans intérêts.
2. Moderniser le système de chauffage : l'autre levier essentiel
Un vieux système de chauffage peut doubler la consommation par rapport à un équipement moderne. Les chaudières de plus de quinze ans et les convecteurs électriques anciens affichent des rendements catastrophiques. Remplacer ces gouffres énergétiques divise parfois la facture par deux, même dans un logement mal isolé.
La pompe à chaleur air-eau s'impose comme solution privilégiée avec un coefficient de performance de 3 à 4 : elle restitue quatre fois plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Le budget d'installation est assez élevé, mais peut être bien soutenu par MaPrimeRénov' (jusqu'à 5 000 €) et les CEE.
Les chaudières à condensation gaz coûtent moins cher mais les aides publiques ont fondu en 2025. Le poêle à granulés représente une option économique pour les maisons de moins de 120 m². Son rendement dépasse 87 % pour les modèles labellisés Flamme Verte 7 étoiles.
Système de chauffage
Coût installation
MaPrimeRénov' max
Reste à charge
Performance
Pompe à chaleur air-eau
8 000 à 15 000 €
5 000 €
3 000 à 10 000 €
COP 3 à 4
Chaudière gaz condensation
3 000 à 7 000 €
2 000 €
2 000 à 6 000 €
Rendement 90-95%
Poêle à granulés
4 000 à 7 000 €
1 250 €
3 000 à 6 000 €
Rendement 87-92%
3. Conditions d'éligibilité MaPrimeRénov' 2026
Le dispositif MaPrimeRénov' s'adresse à tous les propriétaires occupants ou bailleurs. Les montants varient selon quatre profils de ressources des ménages définis par l'Agence nationale de l'habitat : Bleu (très modeste), jaune (modeste), violet (intermédiaire) ou rose (supérieur).
L'entreprise réalisant les travaux doit impérativement détenir la certification RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour le type de prestation concerné.
La demande s'effectue en ligne avant le début des travaux.
Pour faciliter la navigation dans le processus et les démarches, des conseillers France Rénov' accompagnent gratuitement les particuliers.
À noter que les banques n'acceptent plus de dossiers MaPrimeRénov' pour 2025, afin de pouvoir finir de traiter toutes les demandes de l'année. Les nouvelles candidatures devront attendre janvier 2026.
Type de travaux
Prix moyen hors aides
MaPrimeRénov' max
CEE max
Reste à charge
Isolation extérieure (ITE)
180 à 250 €/m²
75 €/m²
35 €/m²
80 à 150 €/m²
Isolation combles perdus
20 à 45 €/m²
25 €/m²
13 €/m²
10 à 20 €/m²
Fenêtres double vitrage PVC
150 à 400 € / unité
Variable selon revenus
Variable
Variable
Copropriété (enveloppe globale)
Variable
25 000 € / logement
Variable
Variable
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